Concevoir et donner la vie est la plus belle des réalisations qui est donné à l’être humain. Et, même si elle est le fruit de l’union et de la synergie entre deux êtres aimants, elle est porteuse d’un projet inconscient, d’une « mission » transmise au futur être à venir.
Qu'est-ce que l'empreinte de naissance?
L'empreinte de naissance est le projet inconscient qui donne un sens à la vie. Elle est le fruit des vingt-sept mois qui sont liés à la venue d’un nouvel être : neuf mois avant la conception + neuf mois de la grossesse + neuf premiers mois de vie à partir de sa naissance.
Chaque être humain porte des blessures depuis sa vie intra-utérine et ce, avant même le développement de ses organes liés à ses sens; sa conscience capte, enregistre et évalue toutes les informations qui voyagent dans l’utérus et dans l’environnement immédiat de la mère. Dans des moments difficiles, où les émotions sont présentes, et où le parent ressent un conflit, un stress, l’enfant perçoit et ressent également. En l’absence de toute compréhension, l’être en devenir interprète, à sa manière, dans ses mémoires cellulaires, l’événement douloureux et en fait une croyance qui s’inscrit en lui.
Ces programmes biologiques (événements douloureux inscrits) qui s’installent dans l’inconscient doivent être conscientisés, afin que l’être humain puisse s’affranchir du poids de cette empreinte de naissance.
Le Projet-sens démontre bien que chaque être humain exprime durant sa vie un programme qui a pris forme dans sa propre empreinte de naissance. Le Projet-sens permet la recherche des mémoires prénatales et de naissance. C’est une voie remarquable, un tremplin unique d’éveil et d’expression du plein potentiel en chacun de nous.
Le cycle du développement de l'empreinte de naissance
Les 9 mois avant la conception
Nombreuses sont les situations et conditions qui peuvent influencer avant même la conception du nouvel être. Y avait-il une intention d’avoir un enfant par l’un ou l’autre des parents? Quel était leur vécu d’abord individuel, et en tant que couple? Que se passait-il au niveau des clans familiaux pendant cette période? Y a-t-il eu de la mortalité (humaine ou animale), pendant cette période, dans le clan familial, dans le groupe d’amis? Quelles étaient la situation financière, la condition sociale, la profession ou le métier des parents?
La grossesse
Un enfant attendu et confirmé dès sa conception et tout au long de sa gestation, sera à même de ressentir un sentiment d'exister en toute sécurité, en sachant qu'il n’a pas à se démener pour recevoir l'amour primordial, essentiel à l'épanouissement de tout être humain.
Toutefois, plusieurs facteurs peuvent produire l’effet inverse et s'avérer néfastes pour l’être en gestation. Le sentiment de la mère d'être « lâchée » ou abandonnée pendant la grossesse, tant affectivement que physiquement, notamment par son compagnon, ou même son entourage ; les angoisses liées à la santé du futur enfant, une fausse-couche ayant précédé la grossesse, des problèmes de santé de la famille ; des deuils survenant au cours de la grossesse et des épreuves qui ont bouleversé la vie des parents sont autant de facteurs qui peuvent influencer à divers degrés.
D'autre part, si la mère a du mal à ressentir affectivement la présence du petit être, celui-ci pourrait vivre le temps de la grossesse dans un sentiment d'isolement affectif qui risque de se poursuivre, tout au long de sa propre vie.
D’autres questions peuvent apporter un éclairage sur sa future condition de vie : Est-ce que la grossesse est un « accident » ? Est-elle le résultat d’une relation extraconjugale, d’un viol ou autre? Y a-t-il eu pression de la part d’un conjoint, de la famille, de la religion ou des parents? Est-ce un enfant conçu pour unir ou pour sauver un couple ou pour retenir le conjoint? Est-ce pour combler un manque ou la solitude d’un des conjoints? Est-ce juste pour faire plaisir à l’autre? Est-ce pour remplacer un enfant décédé? Y a-t-il eu des intentions ou tentatives d’avortement? Quels étaient les sentiments et ressentis des parents pendant la grossesse? Y avait-il des peurs, angoisses, difficultés financières pendant la grossesse? Quelle fut la durée de la grossesse (enfant né à terme, prématuré ou en retard)? Combien de temps a pris l’accouchement ; facile ou difficile? Dans quel contexte s’est-il déroulé (paroles, gestes, complications)? Quel fut l’attitude des parents, des membres de la famille ou du personnel pendant l’accouchement? Avec quels sentiments ou ressentis l’enfant fut-il accueilli? Le sexe de l’enfant était-il celui qui était souhaité?
La naissance
Facile ou non, très laborieux, interminable, dilatation arrêtée, souffrances insupportables de la mère, déchirure, risque vital pour le bébé, forceps, césarienne, prématurité. Très souvent, ces éléments plus ou moins traumatisants sont plus ou moins connus par les nouveaux parents, leurs propres parents ayant pris soin de dissimuler les conditions dans lesquelles ont eu lieu leur naissance. Pour certains, ce sera tout le contraire ; ils connaissent très bien le récit traumatisant ressassé par leur mère : « À cause de toi, j'ai été déchirée, j'ai failli mourir », ou encore « J'ai bien cru que tu n'allais pas vivre, tu es sorti tout bleu et j'ai cru que tu étais mort. » …
Les neuf premiers mois de vie
Différentes composantes et situations vécues durant les 9 premiers mois de vie sont intéressants à retenir, soit : L'accueil du nouveau-né, les choix des prénoms, les projections faites sur le berceau, les séparations précoces, l’hospitalisation, l’absence de la mère, la condition de vie des parents - tant sur un plan affectif que socio-économique.
Puisque sa survie dépend habituellement de la mère, l’enfant demeure en résonance cellulaire avec elle, pendant cette période. Il est donc essentiel de s’attarder sur tout ce qui a ou aurait pu venir teinter son environnement : La mère a-t-elle fait une dépression post-partum? Y a-t-il eu maladie ou mortalité dans la famille ou parmi les amis proches? Comment l’enfant s’est-il intégré au sein de la famille, auprès des frères et sœurs, et autres membres de la famille? Y a-t-il eu un retour au travail de la mère pendant cette période? L’enfant était-il souvent malade? Y a-t-il eu des préoccupations financières, familiales, sociales ou médicales?
Aussi, lorsqu'il y a eu un décès dans ce cycle de 27 mois, il est important d’examiner le vécu ressenti des parents et les commentaires des visiteurs au salon funéraire, du type « Elle est partie bien trop jeune. ».
Conclusion avec le partage d'une expérience
J'aimerais vous partager une expérience qui a eu une influence sur ma vie, jusqu'à ce que j'en prenne conscience, je m’accorde un temps pour l'accueillir et je la libère avec de belles techniques d'hypnose.
La mère de mon père (ma grand-mère) est décédée six mois avant que mes parents se soient mariés. Mon propre cycle d'empreinte de naissance est empreint de la tristesse de ce décès, tristesse que j’ai porté tout au long de ma vie. J'étais continuellement triste, je pleurais facilement, j'avais de la difficulté à rire. Je me disais responsable de cet état, et que le rire et les réjouissances, ce n’étaient pas pour moi! Même assister à un fameux spectacle d'humour ne provoquait pas cette envie de rire. J’expliquais cette absence de rire en soulignant que son type d’humour n’était pas le mien, mais aucun spectacle d’humour ne provoquait en moi cette magnifique émotion, le rire du cœur…
Jusqu’au jour où j’ai découvert et étudié l’empreinte de naissance, où ma vie a été totalement transformé. Ce qui, auparavant, ne m'animait pas, fût transformé en joie. Les premiers temps de cette transformation, je n'y croyais pas et je me disais que ce nouvel état ne durerait pas. Mais maintenant, le deuil libéré avec amour dans mon être et dans mon cœur, laisse libre cours à mes émotions de joie. Je peux enfin m'amuser, me réjouir, rire et savourer la vie avec toutes les belles possibilités qu’elle peut nous offrir!