D’aussi loin que nous pouvons reculer dans le temps, la maladie fait partie de l’histoire. Et, au fil des ans, des décennies, des siècles, elle a pris diverses formes et s’est introduite à divers degrés. Mais, une chose est certaine, elle est bien là, présente, faisant partie du quotidien de plusieurs d’entre nous. La science a évolué, elle aussi. Et, aujourd’hui, nous sommes à même de constater qu’il n’est pas rare de voir que la maladie est en lien avec l’histoire de notre famille et, même, de notre propre histoire.
Toute maladie, même la plus banale, est d’origine psychique. Aussi, elle demande à être comprise et à être interprétée. Rappelons que dès lors, seul un médecin, sera habilité à en établir un diagnostic précis.
Une bonne interprétation de la maladie (réalisée avec la plus grande logique physiologique) permet d’expliquer à la personne concernée les tenants et les aboutissants et, par le fait même, de lui faire prendre conscience des problématiques qui s’opèrent en elle, de manière « inconsciente ».
Toute maladie se voit ainsi attribuée une valeur « symbolique », car les différents niveaux psychiques, biologiques et physiologiques d’une personne sont connectées entre eux de par l’intelligence de la Vie.
Écouter et comprendre les symptômes pour mieux agir
Lorsqu’on prend le temps de bien écouter le(s) symptôme(s) provenant de l’organe touché, ces symptômes renvoient à un message envoyé par l’organe jusqu’aux profondeurs de notre inconscient. Donc, notre travail – lorsque nous nous investissons dans une thérapie - consiste principalement à atteindre l’inconscient à partir de la physiopathologie, qui signifie « trouver un sens biologique aux symptômes ».
Il ne s’agit en aucun cas d’un traitement, ni d’une autre forme de médecine, mais plutôt d’une logique qui va permettre de comprendre le sens ou d’aborder le pourquoi de la pathologie. D’un point de vue conventionnel, il y aurait deux conceptions de la médecine impliquant deux systèmes de soins fonctionnant indépendamment l’un de l’autre. Ces deux systèmes de soins sont complémentaires.
Attention : La compréhension des symptômes n’exclut en rien, ni ne ce substitut, ni ne remplace une démarche thérapeutique classique et conventionnelle, établie par un médecin, qui aura posé un diagnostic et prescrit un traitement.
Exemple d'interprétation
Au cours de mes nombreuses rencontres, j’ai eu l’occasion de constater plusieurs malaises et maladies étaient en lien direct, donc des interprétations, conscientes ou inconscientes, avec une personne aux prises avec un manque d’amour ou une situation qui illustrait un manque d'amour.
À titre d’exemple, selon Jacques Martel, auteur du dictionnaire Malaises et maladies, un petit orgelet diagnostiqué par le médecin, est un malaise (ou un symptôme) qui se manifeste lorsqu’une personne vit de la tristesse, du ressentiment envers quelqu’un ou quelque chose qui ne lui convient pas. Le simple fait d’en prendre conscience et d’identifier ce qui ne convient pas peut aider à se libérer de ce malaise (ou symptôme). Cette approche s’applique à un large éventail de malaises et de maladies.
Relation entre les émotions et les maladies
« Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime ! » En conclusion, l’histoire et les innombrables exemples répertoriés démontrent que toutes les émotions que nous refoulons au plus profond de notre intérieur, - parce que nous ne pouvons ou ne voulons les verbaliser –, peuvent malheureusement se cristalliser dans différentes parties de notre corps. Il est donc, d’autant plus important de prendre soin de notre intérieur, pour mieux traiter notre corps et, ainsi, de vivre une vie plus douce et sereine, en harmonie avec tout ce qui fait que nous sommes des personnes uniques et extraordinaires.